Robert ou Larousse ?

 

Quel dictionnaire acheter ou choisir : le Petit Larousse illustré 2025 ou le Petit Robert de la langue française 2025 ? Lequel des deux est le plus complet ? Quelles sont les différentes versions ? Pour ne pas vous tromper, vous trouverez ici toutes les explications nécessaires pour acheter le dictionnaire correspondant le mieux à vos besoins.

Vous trouverez aussi une comparaison de deux premiers dictionnaires (à partir de six ans), fondée sur des critères précis :  le Robert benjamin et le Dictionnaire Larousse des débutants.

 

Par C. R.

Publié le 12/05/2021

Dernière modification le 10/11/2024



Six versions différentes des dictionnaires Robert et Larousse.

Lisez bien l'article ci-dessous avant de faire votre choix.

Malgré les apparences, les différences sont importantes.

 

 

Le Petit Larousse illustré : des explications sur les choses pour mieux comprendre le monde

 

Le Petit Larousse illustré 2025 est un dictionnaire encyclopédique c’est-à-dire qu’il parle des choses. C’est pour cela justement qu’il comporte des illustrations (photos, dessins, schémas). Il consiste à donner les premiers éléments de connaissance sur un maximum de sujets ou de notions. Deuxième caractéristique : il est facile d’accès, familial, plutôt orienté vers la vie courante en se limitant aux sens les plus fréquents d’un mot et aux explications de base. Il est aussi plus adapté pour être feuilleté un peu au hasard. Enfin, il inclut des noms propres (personnes, lieux géographiques, etc.).

 

Le Grand Larousse illustré 2025 ne propose pas davantage de mots ni de sens mais avant tout des pages plus grandes et de plus gros caractères. Il permet donc une lecture plus aisée mais il est aussi, logiquement, plus encombrant. En tout cas, malgré ses dimensions élargies matériellement, il s'agit toujours, sur le fond, d'un petit dictionnaire encyclopédique.

 

 

Le Petit Robert de la langue française : un classement des sens de chaque mot pour mieux comprendre le langage

 

Le Petit Robert de la langue française 2025 (ou le même incluant en plus sa version numérique pour 5 euros de plus) est un dictionnaire de langue c’est-à-dire qu’il parle des mots. Il est donc nettement plus précis pour détailler les différents sens d’un même mot et ses constructions possibles dans une phrase. Par exemple, la définition du verbe commencer indique la différence de sens entre « commencer à » (se mettre à faire quelque chose) et « commencer par » (faire une chose pour pouvoir en faire une autre après).

 

C’est ce qui permet d’écrire avec plus de précision, avec l’aide de deux autres caractéristiques : des phrases d’écrivains pour comprendre comment le mot s’utilise dans un contexte précis et des renvois analogiques : pour la plupart des mots, ce dictionnaire propose d’aller en voir d’autres, de sens très proches, pour comprendre la différence et pour pouvoir choisir le bon. C’est ce qui permet de progresser vers beaucoup plus de justesse quand on écrit.

 

Le Petit Robert de la langue française permet aussi de mieux lire les textes, en particulier littéraires, de mieux comprendre le mot et ses effets, en précisant l’époque où il s’utilisait ou bien son registre de langue. Par exemple, dans la toute dernière phrase de L’Ile mystérieuse de Jules Verne, le narrateur rappelle que les naufragés sont arrivés « pauvres et nus » sur l’île. On imagine le contresens possible... Le Petit Robert de la langue française permet justement de faire la différence entre quelques emplois courants de nu (« être tout nu » / « tête nue » / « appareil vendu nu » = sans accessoires, etc.) et ce sens littéraire (devenu très rare aujourd’hui) qu'utilise le maître du roman d'aventures français : dans ce contexte, nu signifie « mal vêtu, misérable » et certainement pas « dénudé ».

 

Le Petit Robert des noms propres est vendu à part, en parallèle du Petit Robert de la langue française, qui n'inclut pas les noms propres.

 

Le Robert illustré 2025 est une version beaucoup moins chère et moins détaillée (par rapport au Petit Robert de la langue française et au Petit Robert des noms propres). Il inclut les noms communs et les noms propres dans le même volume. L'adjectif « petit » a disparu ; pourtant ce Robert-là est moins précis sur le plan linguistique que celui qui est qualifié de « petit »... mais sans doute plus sérieux de ce point de vue que les Larousse, le « grand » comme le « petit », qu'il concurrence (par son prix et par sa fonction équivalente de dictionnaire familial en un seul volume).

 

 

Deux familles de dictionnaires pour deux utilisations différentes

 

Pour différencier ces deux familles de dictionnaires (Larousse et Robert), il faut aussi aborder leur façon de concevoir leur rôle, pour ne pas dire leur idéologie. Globalement, les dictionnaires Larousse sont normatifs et se limitent au français qui, selon ses auteurs, devrait être parlé aujourd'hui ; tandis que les dictionnaires Robert sont descriptifs (plus scientifiques) et rendent compte du français tel qu'il est écrit et parlé, aujourd'hui et autrefois. Par conséquent, leur usage ou leur fonction ne peut pas être la même.

 

Les dictionnaires Larousse sont plutôt conservateurs et peuvent donc servir de référence sociale, de norme : ils ont tendance à éviter certains mots (par exemple argotiques ou utilisés uniquement en Belgique), à tarder à enregistrer des usages nouveaux et à cantonner la langue française dans un usage assez étroit (socialement, historiquement et géographiquement). Il s'agit donc en quelque sorte d'une sélection de mots, choisis dans une perspective plutôt pédagogique.

 

Les dictionnaires Robert sont plus complets car plus scientifiques : ils proposent un maximum de mots. Bien sûr, le Petit Robert ne peut pas accueillir tous les mots qui ont leur place dans le Grand Robert. Il y a donc des critères de sélection, qui sont détaillés par Géraldine Moinard sur le site des éditions Le Robert dans un article récent intitulé « Comment les mots entrent-ils dans le Petit Robert ? ».  Ainsi, parmi les mots nouveaux repérés chaque année, sont écartés ceux qui ne sont pas destinés à durer, qui restent trop rares, qui ne sont utilisés que dans une seule profession ou dans une seule région par exemple. Pour les mots retenus (dans une perspective qui reste généraliste), le Petit Robert précise justement dans quel cadre ils sont employés (dans quel(s) pays, dans quelle situation sociale ou dans quel registre de langue), pour que chacun puisse faire ses choix, à partir de ces informations linguistiques et non d'une norme sociale appauvrissant forcément le langage en fonction de certains partis pris. C'est ce qui est expliqué par un ouvrage d'Alain Rey, L'amour du français contre les puristes et autres censeurs de la langue (Denoël, 2007). Alain Rey était justement le célèbre lexicologue qui a dirigé les dictionnaires chez Le Robert pendant de nombreuses années. Il caractérisait ainsi le positionnement du Petit Robert : « un observatoire, pas un conservatoire»...

 

Je remercie au passage Madame Géraldine Moinard, directrice de la rédaction (dictionnaires) des éditions Le Robert, qui a bien voulu répondre à mes sollicitations en m'adressant ses remarques, aussi précises que judicieuses – ce qui m'a donné l'occasion d'améliorer cet article dans la foulée (début juin 2022).

La rédaction des éditions Larousse a également été contactée mais n'a encore pas répondu pour l'instant.

 

 

Des versions gratuites en ligne limitées mais pratiques pour certains usages

 

Une version gratuite en ligne existe, pour chacune des deux familles de dictionnaires :

 

Leur utilisation est forcément différente de la version papier mais elle présente des avantages supplémentaires : la possibilité d'obtenir un tableau de conjugaison pour n'importe quel verbe en un clic.

 

Ces versions gratuites restent malgré tout limitées aux sens de base et parfois à quelques synonymes.

 

Il faut noter cependant que la version gratuite du Larousse en ligne indique l'étymologie des mots, en ajoutant parfois des expressions, des homonymes et des citations, généralement littéraires, dans une perspective qui me semble être celle d'une fenêtre culturelle ou d'un répertoire de phrases à utiliser pour enrichir un propos. Je précise au passage qu'il y a une différence importante entre une citation de seconde main (reprise d'un recueil de citations par nature décontextualisées) et une citation de première main, lorsque vous extrayez personnellement d'un ouvrage une phrase qui vous a marqué lors de sa lecture (et dont vous connaissez très bien le contexte donc la véritable signification).

 

Le Robert en ligne gratuit propose quant à lui pour certains mots une définition ancienne (empruntée au dictionnaire de Furetière datant de la fin du XVIIe siècle), des synonymes et surtout des exemples issus majoritairement d'articles journalistiques (et universitaires dans une moindre mesure) donc plus utiles comme exemples car inscrits dans un usage globalement plus courant et plus récent. L'apport le plus décisif du Robert en ligne gratuit par rapport à son homologue de chez Larousse consiste à donner la prononciation non pas sous une forme écrite mais sur un fichier audio, et ce, pour tous les mots. C'est donc très pratique, notamment pour les personnes qui apprennent le français en tant que langue étrangère, mais aussi pour celles dont c'est la langue maternelle, puisqu'il nous arrive à tous d'hésiter parfois sur la prononciation d'un mot (gageure, cerf, serf, legs, rébellion, consensus, mœurs, interpeller, rehausser, enivrer...).

 

 

Des versions numériques payantes très pratiques, avec deux philosophies opposées

 

Une version numérique plus élaborée est disponible à l'achat, en complément ou en supplément du dictionnaire papier :

En tout cas, chez Larousse comme chez Le Robert, la version numérique payante est plus pratique que la version gratuite correspondante (voire que la version papier) et plus adaptée aux attentes des utilisateurs respectifs. On y retrouve en effet la différence de philosophie que nous avons déjà évoquée dans les enrichissements proposés par l'un et par l'autre.

 

Le Dictionnaire internet Larousse propose plutôt des fiches encyclopédiques sur divers sujets, des biographies, des chronologies, un atlas des pays du monde... Les apports linguistiques restent classiques : des « définitions enrichies de synonymes, homonymes, contraires, étymologies, citations, expressions, etc. » Cette présentation des aspects purement lexicaux reste très succincte par rapport à l'insistance sur le versant encyclopédique.

 

Le Petit Robert de la langue française en version numérique approfondit bien davantage l'étude des mots. Par exemple, il présente sous forme d'encadrés des centaines de familles étymologiques. Il y a surtout un « moteur de recherche multicritère » qui permet par exemple :

  • d'établir des listes de mots d'origine gauloise, latine, grecque, italienne, arabe, anglaise, japonaise...
  • de trouver des mots apparus à une époque précise (XVIe siècle ou années 1960 par exemple),
  • de chercher des rimes,
  • d'identifier des mots dont il manque des lettres (pour les cruciverbistes ou pour les verbicrucistes)...

Cette version propose aussi beaucoup de citations de grands écrivains, classées en fonction des différents sens d'un mot, ce qui permet de comprendre véritablement comment on peut l'employer : avec quelle construction, dans quel contexte et pour quels effets. Il faut mentionner aussi l'intérêt – pour écrire notamment – des renvois analogiques (des mots de sens proches à comparer entre eux), en plus des traditionnels synonymes et mots de sens contraire (antonymes). Il faut d'ailleurs noter que cette version numérique payante du Petit Robert de la langue française propose une visualisation arborescente des synonymes classés par sens. Enfin, cette version donne la prononciation de tous les mots (déjà présente quant à elle dans la version gratuite).

 

Il faut préciser qu'en plus des versions bimédia, il est possible de prendre un abonnement pour les versions numériques seules (sans le dictionnaire papier) :

- Dictionnaire Le Petit Robert de la langue française Édition abonnés

- Dictionnaire Le Grand Robert de la langue française Édition abonnés

 

 

Quel premier dictionnaire pour un enfant (à partir de six ans) ?


Le Dictionnaire Larousse des débutants et le Robert benjamin :

deux dictionnaires (visiblement en concurrence) pour les « 6 - 8 ans ».

 

Disons-le d'emblée : le Dictionnaire Larousse des débutants (6-8 ans CP/CE) est vraiment excellent et agréable à utiliser. Son intérêt réside surtout dans la qualité des définitions : intelligentes, simples, concrètes et logiques.

 

Un dictionnaire pour enfant écrit par des enfants :

vraie ou fausse bonne idée ?

La version précédente du dictionnaire pour enfants chez Larousse (le Dictionnaire des écoliers) n'avait pas ces qualités et restait extrêmement décevante : il s'agissait d'un travail fondé sur des activités pédagogiques avec des enfants. L'idée pouvait sembler bonne mais elle reposait sur une erreur de conception : des définitions formulées par des enfants (même avec l'aide d'enseignants) ne peuvent pas avoir la logique et la rigueur (et encore moins de véritables qualités pédagogiques qui demandent des connaissances de haut niveau et une vision globale de l'arrière-plan des notions définies) nécessaires pour faire véritablement progresser d'autres enfants dans leur apprentissage de plus en plus précis des différents sens des mots. Autre problème : malgré la croyance naïve selon laquelle des enfants vont toujours avoir une vue juste et pure de toute influence, une telle démarche donne forcément lieu à la propagation de préjugés d'un autre temps puisque les enfants ont tendance à reprendre les idées de leurs parents et de leurs grands-parents, voire de leurs arrière-grands-parents, par exemple sur la famille. Voici par exemple un extrait de la définition de « Père » : « C'est le chef de la famille » La définition de « Ménagère » est éloquente aussi et elle inclut cet exemple : « Maman passe l’aspirateur, essuie les meubles, fait la vaisselle, le repassage. C’est une bonne ménagère. ».

 

Le Dictionnaire Larousse des débutants (6-8 ans CP/CE) est, au contraire, particulièrement bien conçu (avec beaucoup d'intelligence et de travail – qui ne se voit plus, comme tout travail bien mené et approfondi). Les définitions ont réussi à se concentrer sur l'essentiel : le noyau minimal de sens qui permet de comprendre la notion et le rôle du mot dans une phrase. Cette fois, le père n'est plus « le chef de la famille » mais « un homme qui a donné la vie ou qui a adopté un ou plusieurs enfants ». Cette dernière définition a le mérite d'élargir la notion à tout ce qu'elle peut inclure (tous les types de pères, morts ou vivants, présents ou absents, sans préjuger de leur attitude, qu'on n'a pas besoin de connaître ou de renvoyer à une norme sociale pour comprendre la notion) tout en limitant au maximum les critères de définition. Le verbe éplucher reçoit ainsi la définition suivante : « éplucher un fruit ou un légume, c'est retirer leur peau et toutes les parties qui ne se mangent pas. » C'est à la fois l'explication la plus simple possible mais avec des éléments précis malgré tout : on épluche un fruit ou un légume (et non un poulet), en enlevant sa peau et éventuellement d'autres parties, dans le but de le manger. De même, la définition du verbe éponger précise qu'il s'applique à un « liquide », que l'action consiste à « essuyer » et qu'elle nécessite un objet spécifique : « une éponge ».

 

Du côté des éditions Le Robert, c'est une petite déception pour une fois.

 

Le Robert benjamin (6-8 ans CP CE1 CE2) :

beaucoup moins bon que son concurrent.

 

Le Robert benjamin (6-8 ans CP CE1 CE2) est à mon sens beaucoup moins bon que son concurrent. Les définitions sont parfois moins précises voire esquivées : remplacées par un synonyme ou, pire, par un simple exemple d'emploi (quand même expliqué un peu ensuite). Cela n'aide pas assez l'enfant à construire un sens général fondé sur des notions explicites. Quant aux illustrations, elles semblent vouloir cantonner l'enfant dans un univers bien séparé du monde des adultes, en ajoutant systématiquement des signes d'adaptation au monde infantile (par exemple des visages plus grands que le reste du corps, avec des yeux disproportionnés – comme dans les albums pour la petite enfance – sur certaines illustrations). C'est à la fois inutile, exagérément infantilisant et contreproductif puisque l'attention peut être détournée de l'essentiel.

 

Illustration du mot football dans

le Robert benjamin

 

Pour illustrer le mot football (et bien comprendre son sens fondamental), il aurait été plus judicieux de mettre en valeur les pieds (devenus ici bien plus petit que les yeux). Le jeu de regards joyeux entre les deux petites footballeuses dessinées rappelle certes que les filles ont la possibilité d'y jouer (c'est très bien) mais décentre l'attention en dehors du principal. L'illustration devrait montrer que le football consiste à pousser un ballon, avec les pieds, jusqu'à un but et que sa pratique sportive met en jeu deux équipes opposées. Une seule des cinq idées apparaît dans le dessin alors qu'il n'aurait pas été très compliqué de faire apparaître les autres (si elles avaient été indiquées clairement au dessinateur). 

 

 Autre exemple : le Robert benjamin illustre le mot pirate en montrant des enfants qui jouent aux pirates, avec un coffre et un perroquet mais sans représentation de bateau. Le texte de la définition précise heureusement : « Un pirate, c'est un bandit qui attaque et pille les bateaux ». Cependant, le verbe piller (qui n'est pas forcément le plus simple possible pour des enfants de six ans) n'est pas défini dans le Robert benjamin.

 

Le Dictionnaire Larousse des débutants explique beaucoup mieux la situation correspondant au même mot (en employant le verbe voler, plus facile à comprendre et d'ailleurs défini dans ce dictionnaire) : « Un pirate était un navigateur qui attaquait les navires pour voler leur chargement ». L'explication textuelle est complétée par un dessin représentant des pirates montant sur un voilier ancien pour en attaquer l'équipage, ce qui est plus explicite et plus judicieux que le choix de son concurrent (le Robert benjamin), qui reste à la fois doublement indirect (des enfants jouent à imiter des personnages de films qui renvoient eux-mêmes à une réalité ancienne, en reprenant seulement certains détails emblématiques et symboliques) et trop elliptique (en l'absence de tout bateau et de toute action claire).

 

 

 

Illustration du mot pirate dans

le Robert benjamin. Elle joue sur des stéréotypes habituels mais sans vraiment expliquer la notion et la situation qui est à l'origine du jeu représenté.

Illustration du mot pirate dans le Dictionnaire Larousse des débutants. On note une erreur qui ne prête pas à conséquence : c'est le mot navire qui a été mis en gras au lieu de pirates. Cela a au moins l'avantage involontaire de rappeler que ce dernier mot renvoie à l'univers de la marine d'autrefois.


 

 

Loin de l'excellence (discrète car bien conçue) du Dictionnaire Larousse des débutants, le Robert benjamin donne donc l'impression d'un travail trop hâtif ou peut-être dirigé sur des critères plus pédagogistes (c'est-à-dire fondés sur des théories dogmatiques de l'enseignement, fondées sur une idéologie préalablement définie) que véritablement pédagogiques (c'est-à-dire fondés sur une pratique de l'enseignement ouverte à des influences diverses et au pragmatisme de l'expérience). Pour un dictionnaire, la logique et la précision devraient supplanter toute autre considération.

 

En un mot, si le Petit Robert de la langue française est à mon sens le meilleur choix pour les adultes, le Dictionnaire Larousse des débutants est le meilleur dictionnaire pour les enfants à partir de six ans. Les deux éditeurs sont donc louables mais pas dans la même catégorie.

 

Voici donc les deux références à retenir :

 


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